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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 23:44



ce très joli certificat m'a été envoyé par une blogpote qui le mérite sans nul doute
je la remercie pour cette si délicate attention, qui va droit au coeur ....
je ne sais pas si je suis une gentille
mais j'essaie de tout faire pour ne pas être méchante

bon, voilà, je ne suis pas parfaite, et heureusement

merci à

brigitte, l'écureuil bleu qui embillit nos vies

http://unebonnenouvelleparjour.over-blog.com/

j'offre ce certificat à tous ceux que j'ai croisé
sur la toile
 grâce à nos blogs respectifs.
j'ai trouvé dans vos mots beaucoup de réconfort,
 les jours où le ciel était très sombre
Alors, encore une fois,
merci à vous tous d'être là
petites lumières réconfortantes
qui réchauffent ce lieu
et lui donnent son âme ....



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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 23:26








Clinique à maigrir : vendredi  12 décembre 2008

Après un gros coup de blues en milieu de semaine dernière, mélange de fatigue physique, de doutes, de manque de clarté de mes objectifs, les choses se remettent en place depuis jeudi, vendredi.

Les prises de conscience sont parfois plus difficiles qu’on ne l’aurait supposé.

Le temps passe et je recadre selon mon objectif soit appréhender la vie de manière différente, cessez enfin de laisser mon corps pour compte et quasi à l’abandon.

 

Je m’en veux presque d’avoir écrit mon dernier poème, car en vérité, je ne suis pas seule, les gens que j’aime et vous en faites partie vous qui lisez, puisque en lisant mes mots, vous entrez de mon univers, toutes les personnes merveilleuses que j’aime m’ont accompagnées chaque jour dans cette aventure.

 

Il y a quelques années alors qu’un jour d’égarement, je me suis fait violence, ma vie a pris une étonnante tournure.

Autour de moi s’est tissé un large filet de protection. Au début, quand j’ai pris conscience que les copines, la famille se refilaient des informations derrière mon dos, me surveillaient comme le lait sur le feu, ça m’a un peu agacée car rien de ce que je disais ou faisais n’aurait pu relâcher leur attentive vigilance.

Au fil du temps, leur présence fut si précieuse que je réalise aujourd’hui, loin d’eux, que cette protection bienveillante me manque.

Alors stupidement, j’ai écrit « je suis seule » et je m’en excuse auprès d’eux, non je ne suis pas seule, mes fées sont avec moi, elles veillent, m’appellent. Elles sont là pleines de pudeur, capable d’une abnégation que j’admire tant.

J’aimerais pouvoir un jour leur rendre au centuple tous les bienfaits qu’elles m’ont offerts depuis presque cinq ans.

Ici, je suis d’autant plus consciente de ma chance, car je croise des gens vraiment seuls et je réalise que ma solitude n’existe pas.

Merci à vous, tout ceux qui m’avaient aidée et m’aident encore les jours de cafard, quand le blues frappe à la porte.

Merci de vous être « battus » pour laver mon linge.

Merci  de l’avoir repassé alors que je ne le fais que rarement, parce que si cela m’importait peu de porter des fringues froissées, vous ça vous ennuyait de me savoir « mal mise ».

Merci  de vos petits ou grands passages quotidiens au téléphone.

Merci d’avoir tout fait pour me distraire lors de mes permissions sous la pluie.

Merci  de savoir m’écouter même au-delà des mots.

Merci surtout d’être là dans ma vie, simplement.

 

 

 

 

 


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28 janvier 2007 7 28 /01 /janvier /2007 00:23

 

Cet article me tient à cœur plus que tout autre.

Si je n’ai pas toujours eu d’amoureux dans ma vie, sans que cela soit un terrible manque, j’ai par contre quasiment toujours eu une amie.

La liste n’est pas très longue, les souvenirs, eux, remplissent des albums entiers.

Et si j’ai toujours eu conscience que l’Amitié est un bien dont la valeur est inestimable, elle m’est apparue d’autant plus précieuse dans l’adversité. Je pourrais vous faire de belles phrases ronflantes emplies de généralités, mais je préfère emprunter un chemin moins commun.

Vous semblez aimer les histoires, alors je vais vous en conter quelques unes.


Ce soir, l’histoire sera triste mais pleine d’émotion. Il y a longtemps, j’ai rencontré un homme gay, au travail, tout les soirs, nous passions 2 heures ensemble, au fil du temps, une complicité est née. Il m’apprit à connaître une communauté que j’ignorais. Nous ne nous disions pas tout, pourtant  ce n’était ni  la pudeur, ni  la crainte de choquer qui nous faisait taire certains sujets, mais le manque de temps. Combien de fois suis je partie  très en retard juste parce que notre discussion n’était pas finie!

Je me souviens de toutes les histoires savoureuses et totalement immorales qu’il m’a racontée sur son début de carrière, je me souviens de sa gouaille inimitable pertinente, naturelle.  Je me rappelle ses coups de gueule, ses avis bien tranchés, sa façon si abrupte d’aimer ou détester l’autre. Je me souviens de petites ou grandes fêtes dans sa maison où il faisait bon vivre. Je me souviens de celle où tout s’est fini sur un terrible excès de colère. Je me souviens du sourire un peu navré qu’il avait quand nous l’imitions foutant tout le monde à la porte. J’aimais son authenticité, ce coté indomptable, peut être parce que nous ne nous sommes jamais disputés, enfin si, une fois, mais c’est une autre histoire.

Combien de fois avons nous refait le monde ! 


J’ai quitté ce travail et peu de temps après j’ai appris que mon ami était séropositif. J’ai approché de  près le sida pour la première fois quand son compagnon est tombé malade et en est mort. Mon ami avait préféré ne pas se faire dépister, à l’époque, par crainte, je crois.

Son état s’est rapidement dégradé, il eut de plus en plus de difficulté à marcher. Il s’est progressivement enfermé non pas dans la maladie, mais dans le handicap.

Il vivait dans un hameau, retiré de tout, et plus le temps passa retiré de tous.  

Il peignait depuis bien longtemps, chaque jour quand je passe devant  les tableaux accrochés à mes murs, une pensée vogue vers lui.

Malgré un boulot très contraignant, malgré la distance, malgré sa souffrance, j’allais le voir de temps en temps, me reprochant à chaque fois de remettre au lendemain. A chaque visite, je le trouvais un peu plus diminué, plus fatigué, plus absent. J’étais heureuse de pouvoir de nouveau passer des heures à bavarder avec lui et en même temps ce corps décharné devenait chaque fois plus difficile à voir.

Puis, vint ma déprime, moi aussi, je me suis renfermée et j’ai pris pour prétexte ma faiblesse du moment pour me voiler la face : pas de nouvelle, bonne nouvelle, se dit on ! Je ne l’ai pas revu et ce pour de très mauvaises raisons: courage, fuyons !!  

Il y a quelques mois, j’ai appelé son « amoureux », celui qui contre vents et marées est resté jusqu’à son dernier souffle près de lui. Celui qui durant des années l’a lavé, nourrit, soigné, tendrement choyé, malgré le caractère difficile, les réflexions parfois acerbes.

 J’ai appris la mort de mon ami. Il laisse un grand creux dans mon cœur. Et aujourd’hui, je m’en veux terriblement de m’être faite passer avant lui.

 Ce n’est pas 7 pieds sous terre qu’il a besoin de soutien, c’est trop tard. Je n’ai  pas été là, quand j’aurais pu modestement l’accompagner, aider ne serait ce que de loin en loin son compagnon.

J’ai failli et je me le reproche, la lâcheté est inexcusable en Amitié et j’ai été affreusement lâche.

Alors, ici, même si cela ne répare rien, je prie ces deux hommes de me pardonner de ne pas avoir été un tout petit peu présente. J’ai d’autant moins d’excuses que je sais à quel point porter seul certains fardeaux est difficile.

Tu ne croyais pas à une suite, Daniel, je ne suis pas certaine d’y croire non plus, mais j’aimerais te savoir enfin serein, entouré de cette plénitude que tu cherchas en vain sur cette terre.

Je te remercie de ces merveilleux moments passés avec toi, ils sont gravés à jamais dans mon coeur, tous: joies, peine, coups de gueule, fou rire...


Pour toi qui avait bon goût ...

avec un p'tit sourire facétieux !

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Un Peu De Moi

  • : dépressive utopiste: isabelle
  • : une dépressive redécouvrant le monde semaine après semaine ...Une humaniste qui revit. écrire pour vivre, vivre pour écrire .
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  • isabelle Cassou
  • une depressive idéaliste qui veut croire en l'humain, qui n'acceptera jamais la communication à travers la violence, la guerre. j'ai la chance de vivre dans un pays où je suis libre de dire , d'écrire, le faire est un droit mais surtout un devoir
  • une depressive idéaliste qui veut croire en l'humain, qui n'acceptera jamais la communication à travers la violence, la guerre. j'ai la chance de vivre dans un pays où je suis libre de dire , d'écrire, le faire est un droit mais surtout un devoir

 

 

 

 

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Chatouillis méningés

 

 

 

 

 

  Je ne peux pas dire

qui je serai demain.

Chaque jour est neuf

et chaque jour je renais.
Paul Auster

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