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21 janvier 2007 7 21 /01 /janvier /2007 21:19

J’ai enfin pu trouver le sommeil dans la nuit, vers 4 heures. Et ce matin, en me levant, mon seul but, ma seule recherche en cette journée à temps morne sera d’aller vers le calme, la sérénité.

C’est une amie qui a eu l’idée : les Nymphéas, l’Orangerie.

Une bonne heure, dans le vent, sous la pluie, une fouille et un parapluie au vestiaire plus tard : elles sont là.

Divines Nymphéas, exhibant leurs couleurs, offrant au regard tout leur mystère, toute leur magie. Je n’ai sur moi que mon téléphone pour les chiper un peu et vous les offrir.

Et soudain, une étrange impression voit le jour, en les regardant morcelées au travers de l’appareil apparaissent des tableaux dans le tableau. J’ai alors une sensation magique de découvrir une  œuvre mouvante, changeante, elle est sans limite. La toile est vivante. Elle accroche la lumière de mille manières. Elle se métamorphose en fonction de l’angle de vue. Elle représente l’infiniment petit et va vers l’infiniment grand.

 Le regard la caresse ou est ce elle qui caresse le regard ?

Exit, l’angoisse, les peurs, les pleurs, les lendemains hypothétiques, plus rien ne compte que ces taches de couleur à l’agencement parfait.

Les Nymphéas  ont envahi  mon ciel en quelques secondes, en ont  chassé tous les nuages. Je les ai retrouvées telles qu’à Giverny, flottant au milieu d’une nature florissante, luxuriante, se jouant des reflets, de la lumière, du soleil et de l’ombre, nageant dans un bassin d’intemporalité.

La paix de l’âme, voilà leur don, rendre sa paix à l’âme de celui qui les regarde au-delà du trait de pinceau.

Douces Nymphéas, sages Nymphéas, rien ne pourrait ôter à vos couleurs la merveilleuse sérénité qui vous habite.

J’aurais pu rester là,  assise, des heures, à rêver, à flâner, à voyager dans chaque forme mystérieuse qui donne à l’ensemble cet air de grand bouquet final où tout explose jusqu’à la fin des temps.

Nymphéas, je vous aime pour m’avoir rendue sans formalité ni formalisme le rayon de soleil qui manquait à mon cœur.

 

 

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commentaires

C
Salut Isa<br />  <br /> <br /> Les Nymphéas, mes pas mon portés vers elle au court d'une visite à l'Orangerie.<br />  <br /> <br /> Rien ne vous indique que vous allez bientôt faire leurs connaissance, au détour d'une salle, vous passé une petite porte et la vous arrivez dans cette salle ronde, les Nymphéas vous entourent, vous restez immobile et vous vous imprégniez de la grandeur des toiles, des couleurs de la lumière qu’elle vous renvois, une paix immense vous envahi, il devient alors difficile de partir de cette pièce.<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> Une bonne expérience à répéter à chaque fois que la vie vous déçoit.  <br />  <br />
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  • : une dépressive redécouvrant le monde semaine après semaine ...Une humaniste qui revit. écrire pour vivre, vivre pour écrire .
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  • une depressive idéaliste qui veut croire en l'humain, qui n'acceptera jamais la communication à travers la violence, la guerre. j'ai la chance de vivre dans un pays où je suis libre de dire , d'écrire, le faire est un droit mais surtout un devoir
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