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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 18:09

J. +15 Koh Tao le 24 mars 2011

 

 

Encore une fois départ aux aurores, à vrai dire même avant l’Aurore.

Nous plongeons encore avec Coco, la jeune Suisse dive master, le Belge flamand d’il y a deux jours, la Suisse allemande d’hier et moi.

Ce sera donc plongée en assez petit comité. Mais le bateau, lui, est plein à craquer, il y a en effet 18 jeunes plongeurs passant leur premier niveau de plongée (open water PADI)

Sur le bateau, l’organisation étant bien rodée, on ne se bouscule pas trop, c’est gérable.

 

La première plongée s’appelle white rock, va durer presque 1 :00, à une profondeur maximale de 18 m et sera excessivement agréable. La topographie du lieu est un peu différente et on retrouve plus facilement cette notion de jardins de corail : plus grande variété de coraux, plus abondants, plus colorés, qui donne cette impression de jardins et qui du coup donne à la plongée une certaine ambiance.

Il y a des plongées que j’appelle des plongées d’ambiance. Ce qui signifie, qu’en dehors du fait de voir des animaux ou une flore particulière, la plongée se fait globalement dans un paysage qui occupe l’œil comme le ferait,  par exemple, un joli point de vue.

Certains moniteurs de plongée, ou guides, recherchent souvent l’extraordinaire, par ce que « l’ordinaire » étant leur quotidien, ne présente pour eux plus aucun intérêt.

Le problème est qu’il ne plonge pas pour eux, ils plongent pour guider leurs clients. Coco à des goûts prononcés pour certains poissons bien particuliers et s’attarde alors sur eux. Par contre, elle ne semble pas comprendre que nous puissions avoir des goûts et des intérêts différents. Elle est très jeune et manque encore assez clairement de métier.

Il semble que ces plongées soient celles qui sont les plus pratiquées par le club et, je vais caricaturer un brin quoi que, on revoit depuis deux ou trois jours exactement la même murène posée exactement au même endroit, les deux mêmes clowns, identifiés par un cercle de pierres, un peu comme des animaux mis en cage.il semblerait qu’elle nous mène systématiquement sur des animaux entre guillemets fixés. L’illusion peut se faire sur une plongée, mais le stratagème dès la deuxième est reconnaissable à 1000 miles !!!

 

Bref, peu importe, nous croisons de très jolies raies tachetées dont l’une volant gracieusement en dessous de nous.

Dans les coraux, une murène semble s’être perdue et chercher désespérément son trou. On la voit donc en pleine eau s’entortiller durant un moment avant de retrouver sa place. C’est toujours un petit bonheur de voir ces animaux si fluides hors de leur tanière.

Nous croisons au-dessus d’une jolie patate de corail, un petit couple de diodons que nous regardons discrètement afin de ne pas troubler leurs jeux amoureux.

Un tout petit poisson flute se cache dans une anfractuosité et nous dévoile ses minuscules charmes.

 

La deuxième plongée va se faire en deux temps, car au bout d’une dizaine de minutes notre guide ne nous a pas attendus alors que mon binôme faisait une photo d’une petite anémone étonnante. Elle ne semble par vouloir comprendre que le rythme de la plongée dépend des plongeurs qu’elle accompagne, d’autant plus quand la visibilité est assez moyenne. Nous faisons une remontée tranquillou, rejoignons le bateau et repartons. Le deuxième morceau est assez agréable,  le corail est survolé par des milliers de petits poissons colorés qui donnent à l’ensemble un paysage délicieusement charmant et que, pour ma part, je ne me lasse pas de regarder, d’admirer, de contempler.

Tranquillement lové contre un rocher, nous dénichons un petit scorpion, attendant très discrètement la proie à gober.

Nous rencontrons à nouveau le petit arlequin juvénile qui continue à s’ébattre sans cesse autour de son « nid », je confirme qu’il est toujours aussi adorable.

Nous nous sommes faits attaquer par une demoiselle présomptueuse qui, voyant nos reflets dans nos masques, est venu en démordre contre ce poisson qui lui ressemble étrangement.

 

Le retour se fait au port, nous sommes à marée basse, je rentre donc à mon hôtel directement, pleine de belles images sous-marines et, je dois l’avouer, un peu fatiguée , cet après-midi, ce sera activité sieste…

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commentaires

Q
<br /> <br /> Après deux plongées, je conçois tout à fait que tu aies besoin de repos... Sieste, vraiment ? ou lecture ?<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Flute! je n'ai pas pu corriger mes fautes de frappe! Pardon!<br /> <br /> <br /> Je t'embrasse,<br /> <br /> <br /> Gigri<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> C'est bien joli ces plogées au milieu des poissons avec Coco qui faut l'admettre ne fait pas bien son boulot .... j'en connais un rayon en matière de moniteur (de plongée, de ski, d'alpinisme...)<br /> <br /> <br /> Bref, tu as bioe, ùérité de faire une sieste... fait depuis longtemps aujourd'hui dimanche.<br /> Je t'embnrasse;<br /> <br /> <br /> Gigri<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Malgré le manque d'expérience de certains mono, et le manque d'attention d'autres, j'imagine que ces expériences visuelles resteront dans tes souvenirs. profites en pleinement.<br /> <br /> <br /> <br />
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  • : une dépressive redécouvrant le monde semaine après semaine ...Une humaniste qui revit. écrire pour vivre, vivre pour écrire .
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  • une depressive idéaliste qui veut croire en l'humain, qui n'acceptera jamais la communication à travers la violence, la guerre. j'ai la chance de vivre dans un pays où je suis libre de dire , d'écrire, le faire est un droit mais surtout un devoir
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