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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 01:14

J. +22 Bangkok le 31 Mars 2011

 

Ayutaya

 

Aujourd’hui, je vais rompre avec ma tradition de voyageuse indépendante et solitaire. En effet, je pars pour la journée, avec un guide, pour la très ancienne ville d’ Ayutaya. Il s’avère que le guide est le chauffeur de taxi, qu’il me faudra payer toutes les entrées des temples et que, bien que je puisse visiter à mon gré les différents monuments, je ne sois pas tout à fait libre.

Ça m’apprendra à déroger de mes règles, mais peu importe, il faut parfois essayer certaines choses pour comprendre qu’elles ne sont pas nécessairement faites pour vous.

 

Nous partons le matin de bonne heure. Ayutaya  est à  environ 1 heure de voiture de Bangkok. Le voyage se fait sur une autoroute à quatre voies dans chaque sens. Le paysage est relativement monotone et je me surprends à piquer du nez une fois ou deux.

 Je vais visiter un certain nombre de temples qui sont ici très très anciens, certains datant du XIVe siècle. Les temples et les statues de bouddha sont plus ou moins bien conservés et l’on peut prendre conscience à travers ses immenses ruines de l’étendue de la ville de l’époque. Ayutaya fut la capitale reconnue du Siam pendant plus de 400 ans.

Ici, nous sommes loin de l’agitation de Bangkok, les ruines des différentes  temples et Dieu sait qu’ils sont nombreux, se fondent dans un paysage de plaine, formant en quelque sorte un immense jardin à perte de vue, où au milieu des  pelouses tondues au cordon, auraient poussé ces constructions parfois monumentales faites de petites  briques rouges. Un fleuve délimite un des temples, y circulent des convois de péniches accrochées les unes aux autres, glissant sans bruit.

Sur l’autre rive, on aperçoit quelques maisons plus ou moins récentes, traditionnelles, en teck.

Dans un des temples, une magnifique tête de bouddha semble sortir des racines d’un arbre.

Il fait une chaleur écrasante aujourd’hui, le soleil se montre enfin, et déambuler dans ces lieux qui furent royaux et sacrés donne par leur immensité et Les nombreuses ruines qui les composent, la mesure de leur magnificence.

Un joli oiseau au plumage bleu se laisse approcher. Alors que dans les arbres, on entend des chants mélodieux sans pouvoir jamais définir quel est le bel oiseau qui nous en gratifie.

 

Nous nous arrêtons dans un restaurant qui longe le temple. La patronne est une sorte de businesswoman du restaurant thaïlandais, commerçante dans l’âme, avec un sourire qui est un véritable ravissement. Elle se plaint des difficultés actuelles, il y a moins de touristes que d’habitude. Cela est sans doute dû en partie au temps. Nous partageons nos plats avec le chauffeur soit du crabe merveilleusement bien préparé, très épicé sans pour autant que cela soit excessif, et du calamar au curry rouge.

Le repas est délicieux, la patronne est absolument charmante, la voir sauter sur le client avec tant de gentillesse est un véritable plaisir.

Nous discutons un moment et repartons vers d’autres temples.

 

J’ai pris de nombreuses photos des différents endroits que j’ai visités,  je les  publierai à mon retour.

Petite anecdote sans aucune importance, je croise que dans un  des temples un acteur français dont je ne connais pas le nom, il jouait dans une série télé avec Jean Rochefort qui s’appelait « les bœuf carottes », un beau mec au joli regard bleu, c’est toujours amusant de faire des rencontres totalement improbables en des lieux plutôt perdus…

 

Je vous avais dit que certains touk touk avaient  des sponsors. J’avais tort de croire qu’ils leur étaient réservés. Sur ce, j’avais déjà connu ce genre de pratique en Égypte et je sais qu’elles se pratiquent un peu partout dans le monde par la plupart des chauffeurs.

Alors que je voyage la journée vers  Ayutaya, je me vois proposer successivement  la visite d’un grand bijoutier, un tour en bateau sur le fleuve à 1500 baths négociables, un tour en éléphant lui non négociable, et la visite de diverses boutiques ou marchés, le tout moyennant finances.

Je peux comprendre que certains tour-opérateurs cherche à se faire un peu d’argent sur le dos des touristes mais parfois, tout cela devient un peu trop excessif et l’on finit par se demander si l’on n’est pas devenu soudain une vache à lait.

Ce chauffeur de taxi était tout à fait charmant, mais son insistance à sans cesse proposer ce genre d’activité est un peu lourde.

J’en reviens donc à mes propos du début de ce billet, rien ne vaut la liberté…

 

Je garde un merveilleux souvenir de cette ville et regrette de ne pas avoir pu y passer assez de temps. C’est amusant mais quand je suis arrivée dans cette ville, je me suis dit que c’est un endroit où j’aimerai vivre …qui sait … l’hiver au soleil, l’été en France, l’idée n’est pas pour me déplaire …

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commentaires

Q
<br /> <br /> En tout cas, j'aime bien en suivre les péripétie grâce à toi.<br /> <br /> <br /> Merci, Isabelle.<br /> <br /> <br /> Passe une belle journée.<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Les voyages nous ouvrent parfois des perspectives nouvelles...<br /> <br /> <br /> <br />
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  • : une dépressive redécouvrant le monde semaine après semaine ...Une humaniste qui revit. écrire pour vivre, vivre pour écrire .
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  • une depressive idéaliste qui veut croire en l'humain, qui n'acceptera jamais la communication à travers la violence, la guerre. j'ai la chance de vivre dans un pays où je suis libre de dire , d'écrire, le faire est un droit mais surtout un devoir
  • une depressive idéaliste qui veut croire en l'humain, qui n'acceptera jamais la communication à travers la violence, la guerre. j'ai la chance de vivre dans un pays où je suis libre de dire , d'écrire, le faire est un droit mais surtout un devoir

 

 

 

 

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