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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 01:00

 

 

http://www.cyberpresse.ca/images/bizphotos/435x290/200810/24/19116.jpg

 

 

Au Etats unis, Il semble acquis que 97  pour cent des 125 000 prisonniers fédéraux soient non violents, on estime que plus de la moitié des 623 000 détenus des prisons municipales ou des comtés sont innocents. Beaucoup sont en attente de jugement. Deux tiers du million de prisonniers d’État ont commis des délits non-violents. 16 % des plus de 2 millions de détenus souffrent de maladies mentales.
Oui vous avez bien lu, 2 millions de détenus et plus, ce qui place les États-Unis à la première place mondiale et historique du taux d’incarcération les plus élévés.
Bien triste record pour ce qui est, paraît-il, la plus grande démocratie de notre belle planète !!!!
Les prisons américaines représentent actuellement le troisième plus gros employeur du pays.
Le taux d’incarcération américain est 6 à 10 fois plus élevé qu’en Europe et bat à plate couture des pays comme la Chine (1,5 millions), la Russie (890 000 détenus), l’Iran et autres belles démocraties reconnues partout au monde ….
En 1998 déjà, Loïc Wacquant, sociologue français exerçant aux États-Unis, écrivait :
« la construction de prisons est, de fait, devenue le principal programme de logement social du pays. »
Un exemple frappant : Le « budget » alloué à un prisonnier en 1993 et cinq fois supérieur à la somme versée à une mère seule de trois enfants.
Et oui, encore une fois ça fait rêver… !!!
Incarcérer les plus pauvres de cette société capitaliste et libérale par excellence permet de déduire des chiffres du chômage toute une population, en l’isolant, en la mettant totalement hors circuit.
 
 
La guerre contre la drogue, et la merveilleuse loi des « trois délits » ont généré une population carcérale hors du commun dont les chiffres n’ont cessé de bondir depuis 10 à 20 ans.
Quelques chiffres là encore pour illustrer le propos :
Imposition de peines de prison importante pour détention de drogue y compris en quantité dérisoire,
Exemple : cinq ans de prison ferme sans compression de peine pour détention de 5 g de crack, 10 ans pour moins de 60 g de cocaïne cristallisée ou crack. Au Texas on risque deux ans d’emprisonnement ferme pour détention d’environ 100 g de marijuana. A New York une loi anti-drogue est promulguée en 1973 et impose une peine obligatoire allant de 15 ans à perpétuité pour possession de 100 g de toute drogue illicite.
Quant aux fameux trois délits : le seul fait d’être responsable de trois délits quel qu’ils soient peut conduire à une peine d’emprisonnement à vie.
Exemple là encore : un prisonnier ayant volé une voiture et 2 vélos a été condamné à 3  fois 25 ans.

 

Vous trouverez d'autres exemples éloquents sur le site d’Amnesty
(voir les articles liés)

Amnesty international


Tout cela laisse sans voix tant cela parait aberrant.

 

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16 juillet 2010 5 16 /07 /juillet /2010 23:14

http://robindeslois.org/wp-content/uploads/2010/05/prison-valley.jpg

 

 

 

 

 

Sans doute l’avez-vous remarqué, j’écris très souvent par impulsion …
Mais après tout à quoi bon l’ouvrir si l’on a rien à dire ? !

Cette phrase va, j’en suis sûr, faire mourir de rire tous mes proches…

 

Bref comme d’habitude je m’égare…
 
Ce matin alors que je me levais à une heure,  pour moi , très matinale, je suis tombée par hasard sur l’émission Théma , diffusée sur Arte , dont le thème était la prison.
Rassurez-vous je ne me suis pas fait mal mais il me faut admettre que j’étais bien chamboulée à la fin de l’émission. Il me fallait donc absolument partir sur la toile et me faire un avis sur ce sujet malheureusement de plus en plus d’actualité.
Et ce soir, alors que je n’ai pas encore déblayé tout à fait le terrain, je m’apprête à mettre en page le premier article sur ce sujet brûlant.
 
L’émission commence par un reportage  d’un genre assez peu commun.

En effet ,il s’agit d’un web documentaire réalisé par:


  David Dufresne et Philippe Brault.

 

Il est traité comme un road movie et nous fait voyager à travers un comté qui pourrait bien être  l’antichambre de l’enfer.
Ce  documentaire a fait le buzz sur la toile et je vous recommande vivement d’aller le découvrir, non seulement pour le côté convivial et attractif du site, mais avant tout et surtout pour un contenu que  je qualifierais d’affolant et alarmant, traité de telle sorte qu'on ne peut pas rester indifférent.

 

Le titre est évocateur :
 
« Prison valley» L’industrie de la prison
 
À lui seul l’énoncé fait peur, les chiffres parlent :
Un comté, Fremont county : deux villes : Canon City et Florence
36 000 habitants, 13 prisons, 7731 détenus.
 
Voici une petite phrase, dite par le maire d’une de ces villes qui en dit long sur cette industrie qu’il faut bien qualifier de florissante :
« Il est important de savoir, que quand une récession nous touche, comme celle qui vient de toucher l’Amérique,  le Colorado et le comté de Fremont, quand on a une industrie telle que celle des prisons, ces emplois ne risquent pas d’être perdus. On ne va pas rendre leur liberté aux prisonniers pendant une récession.»
 
L’endroit sans ces prisons n’est rien, un désert aride qu’on qualifierait volontiers d’antichambre de l’enfer…
Quelques motels miteux et hors d’âge se remplissent le week-end grâce à des  familles qui font des heures et des heures de route pour rejoindre cette région isolée et loin de tout, juste pour voir leur «prisonnier».
 
Des personnes se battent pour que les choses changent, pour que certaines tristes réalités ne soient pas à tout jamais des fatalités, Christie Donner, militante pour la réforme pénale parle et ça donne froid dans au dos :
«Nos prisons sont des lieux de bannissement : « loin des yeux loin du cœur », vieille habitude d’esclavage dans ce pays où l’on fait du profit sur les gens enchaînés. La justice pratique une incarcération de masse. Un rapport du ministère de la justice des États-Unis dit  qu’un afro américain, homme, né en 2001, aura une chance sur trois d’être incarcéré aux États-Unis, à un moment donné de sa vie, une chance sur six pour les latinos. Voilà ce qui est l’incarcération de masse. Dans les communautés afro américaines et latinos, chaque famille est concernée. Quelqu’un qui appartient à cette famille a été incarcéré ou l’est actuellement. C’est incroyable… »
 
La guerre contre la drogue,  le durcissement des peines qui ont doublées en 20 ans, les libérations conditionnelles quasi inexistantes expliquent ce constat dramatique et les chiffres alarmants cités plus haut.

J’y reviendrai dans un autre article ....
 
Erin Rosa est journaliste à Denver. Là encore, quelques chiffres impensables :
« Les États-Unis incarcèrent un citoyen sur 100. En pourcentage, c’est plus qu’en Chine. Un employé de ces prisons ne peut communiquer avec les journalistes sans risquer de perdre son emploi. La loi du silence règne.»

A creuser, là encore ...
 
On reprend la route en direction de Supermax, sorte de prison modèle.
En 1992 les travaux commencent et dureront environ deux ans. Les habitants du cru se sont cotisés afin d’acheter et d’offrir des terrains au bureau des prisons de Washington. La ville entière a soutenu ce projet qui fut par la suite surnommé l’Alcatraz des rocheuses.
Prison basée sur le principe de la privation sensorielle, la prison est en forme de triangle. Les prisonniers n’ont aucun accès à l’extérieur. Il leur est impossible d’apercevoir qu’autre chose que le ciel et des murs de 6 m de haut. Pas de points de repère, ils ne savent pas à où est le nord, où est le sud. Cela empêche toute possibilité d’évasion.
Allen Rexford, syndicaliste et gardien à Supermax explique le fonctionnement de la prison, arborant une arme à peine cachée sous sa chemise :
« Seul accès à l’extérieur,  une fenêtre de 10 cm sur 1 m, ils voit le ciel, ils ont de la lumière conformément aux normes de l’American Correctional  Association. Ils doivent avoir de la lumière naturelle. Les cellules sont pratiquement toutes sur le même modèle : une douche en acier, une couchette, un bureau et un tabouret en béton, une étagère également béton pour poser la télévision ; Un sas dans chaque cellule avec des grilles et une porte pleine extérieure qui s’ouvre afin que l’on puisse s’occuper du détenu à travers la grille.»
A Supermax, on trouve les prisonniers les plus dangereux d’Amérique qui sont confinés 23 heures  par jour.
Allen est fier de travailler dans cette prison qu’il baptise « fleuron », THE (la) prison, il cite le nom de personnages tristement célèbres enfermés ici.
Impossible pour les journalistes d’ approcher, les demandes officielles ont été refusées pour raisons de sécurité et aux alentours ils se trouvent toujours une voiture de police ou de fermier local pour les faire reculer.
 
Sorte de comble incroyable, ils  trouvent un prospectus les invitant à être « emprisonnés » dans un musée ouvert dans une ancienne prison pour femmes,  exhibant chambre à gaz et autres réjouissances, le tout au son d’ordres proférés par haut-parleur depuis la prison voisine, elle, encore en service.
 
À Canon City, à part quelques exceptions comme le groupe rock local, tout tourne autour des prisons.
Rick et Shelley Smitley ne font pas exception à la règle. Lui, veille sur les systèmes électroniques des prisons et elle tient la boutique d’uniformes en  tous genres sur lesquels ils brodent toutes sortes d’écussons. Ils parlent de leur boutique avec fierté et comptent parmi les quatre entreprises aux États-Unis fournissant ce genre d’uniformes. Ils en expédient partout sur le territoire américain.
Et là, pas de doute, ce premier pas vers l’industrie nous approche du cœur du sujet.
 
Le charmant shérif du comté, républicain, élu pour la deuxième fois, se fait un plaisir de promener les journalistes dans la région, leur montrant les grillages sillonnant les routes, le cimetière plus que précaire des prisonniers sans famille morts en prison, une prison féminine fermée quelques jours plus tôt principalement pour des raisons financières. Il est particulièrement fier de tous les bâtiments de sa ville construite en pierre du pays, taillée au fil du temps par les prisonniers. Il promène les journalistes sur une route surplombant une vallée et construite par les prisonniers.
La promenade se termine par une visite dans « SA » prison, il affirme, alors, haut et fort des vérités du style : « il faut toujours donner de la bonne nourriture aux prisonniers, sinon cela crée de la frustration, et risque de multiplier les incidents. ».
Sa prison est la prison locale, il s’y promène comme chez lui, au milieu des prisonniers que lui et son équipe ont arrêtés : 18 femmes et 145 hommes. Conducteurs en état d’ivresse, meurtriers, fumeurs de cannabis, braqueurs transitent tous par ici, tous enchaînés et entravés sans distinction de peine. Les grands criminels ont un uniforme vert, les délits moyens sont au rouge et enfin l’uniforme rayé est pour les petits délits.
Le quartier des femmes est une grande pièce où vivent 18 détenues femmes pour 16 lits, deux matelas sont à terre.
 
« Je n’aime pas voir tous ces gens en prison, c’est comme ça que l’Amérique a grandi, c’est un problème culturel » sont les paroles d’au revoir de cet étonnant shérif …
 
Dans une prison ancienne, vitrine du savoir-faire industriel des prisons américaines, sont fabriquées des milliers de plaques d’immatriculation et autres panneaux routiers, les prisonniers touchent le meilleur salaire versé dans les prisons américaines soient 50 $ par mois.
Une sénatrice  démocrate, Buffie Mac Fadyen, étonnant paradoxe de cette région, affirme au sujet du travail des prisonniers :
« Nous devrions pouvoir offrir un métier aux détenus pour leur sortie, nous créons des opportunités,  nous avons quelques-uns des prisonniers les moins payés dans le pays, mais je ne  gagnerai jamais une élection en voulant mieux payer les prisonniers. Nous ne devrions pas créer une industrie des prisonniers, ça ne devrait pas arriver. Nous avons aux États-Unis ce que j’appellerais une mentalité de fabrication, nous avons externalisé beaucoup de notre production. Les produits que nous trouvons sont pratiquement tous d’importation. Que nous reste-t-il aux États-Unis ? Alors on s’est  mis à exploiter le travail de nos prisonniers pour compenser notre manque de production. »

Le discours est incroyable et demande, là aussi, quelques approfondissements , je vous en dirai plus dans un autre article.
 
Brenda, une femme de prisonnier, a fait 10 heures  de route avec sa fille de trois ans, pour voir son mari incarcéré pour 10 ans et demi pour délit en col blanc. Elle a du mal à comprendre :
«Il n’a jamais eu d’ennuis, avant ça, je veux dire… Il n’a tué personne. Je pense que le système des prisons en Amérique … Ici je ne paye rien, juste l’essence et l’hôtel. Je refuse d’acheter de la nourriture, je ne mange pas dans les restaurants. Les gens d’ici sont plutôt vulgaires. Ils gagnent beaucoup d’argent, mais ils ne s’occupent de rien. Si la prison n’était pas ici, il n’y aurait rien ni personne. Parce que les gens n’ont rien d’autre à offrir. »
 
Dory Williams, clerc de la ville de Florence explique :
« En 1990 alors que le bureau fédéral des prisons est venu chercher un terrain ici, les gens de la région étaient plutôt inquiets de voir arriver une autre prison. C’est une industrie  « clean». Ce n’est pas la prison qui nous dérangeait, disons que ça assurait des emplois. Un des soucis soulevés par un membre de notre conseil municipal était que les familles des prisonniers pouvaient apporter des drogues, de l’alcool. Qu’elles pourraient submerger les services médicaux de l’assistance sociale. Le bureau nous a assuré que dès qu’ils construisent des prisons, les familles des prisonniers sont  suivies à la trace et que dans le cas où elles viendraient à vouloir aménager aux environs de la prison, le prisonnier serait immédiatement transféré dans un autre centre de détention. Donc nous n’avons jamais eu ce genre de problème. »
Le temps dans la ville de Canon City semble à  l’insouciance. La ville  est sure.

Là, à nouveau, on hallucine, tout est prévu  !!!
 
Christian Snelson, ancien gardien de prison, actuellement gérant d’un café local, raconte :
« J’ai travaillé sept ans à la prison et depuis que j’ai ouvert ce café, les gardiens avec qui je travaillais y viennent. Je ne voulais pas créer un  « café prison» Je voulais que ce soit un restaurant familial. Pour faire une rupture nette avec la prison. Quand on est gardien, on a l’habitude de jouer un rôle. Quand on a des enfants, on a tendance à leur parler comme à des prisonniers. En disant juste « oui » ou « non ». Plus  les enfants grandissent, plus vous devenez sévère, et on veut qu’ils obéissent au doigt et à l’œil. Quand on est gardien, on ne montre pas ses émotions. Ici je peux pleurer, je peux montrer mes émotions.»

Je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi, franchement, ça me fait très peur.
 
Une psy, Caterina Spinasis Tudor, a pour clients des gardiens de prison :
« Ils commencent à se considérer comme un policier tout le temps, comme un guerrier. Dans la vie de tous les jours, ils  restent en service ils surveillent ils guettent le danger. Leur jugement sur les autres est modifié, ils pensent que tout  le monde ment, qu’on essaie de les manipuler. Ils n’ont plus confiance en personne. Les gardiens s’isolent,  ne parlent à personne. Il y a une certaine solitude et de la peur. »

Que rajouter ? Que penser ?
 
Cette ville est devenue le royaume de la peur où se côtoient sans vraiment plus se voir, la population, les familles des prisonniers, les cars qui transportent les détenus vers leur travail.
 
Cette région fonctionne sur une seule industrie : les prisons. Pas de crise dans le secteur !
Un Élu local du comté de Fremont Colorado constate :
«Quand une entreprise propose de verser des milliers de dollars à la construction de la prison, aux ouvriers du chantier pendant 18 mois voire deux années, dans une communauté, pour construire une prison de plusieurs  millions de dollars, ça ne se refuse pas… Les ouvriers vont consommer pendant qu’ils construiront ces prisons. »
 
Mais voilà que la machine s’enraye, une nouvelle prison toujours plus grande toujours plus modèle se construit au nord  du comté, elle s’avère un véritable gouffre financier, 163 millions de dollars,  charges pour l’État. L’ouverture doit être reportée.
Comble d’ironie, les cellules de cette nouvelle prison sont fabriquées dans des ateliers de soudure par des prisonniers voisins. Ils ont également construit des cellules pour d’autres prisons dont quelques privées.
Le client devient fournisseur, et le fournisseur propose une manœuvre à prix défiant toute concurrence.
La boucle est bouclée …

 

Je souhaite que ce premier article vous  donne l'envie d'aller sur le site et le blog de ce documentaire si particulier.

 

 

Prison valley, le blog

 

 

et

 

Prison valley, le site

 

 

petite formalité, sur le site, s'inscrire, rien de plus, ça n'engage à rien ....

 

 

 


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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 10:08

Chasse a la baleine - le vote final

Je viens de signer une pétition urgente sur Avaaz.org pour la protection des baleines. Lisez plus d'informations ci-dessous ou cliquez sur ce lien pour signer à votre tour:



https://secure.avaaz.org/fr/whales_last_push/98.php?CLICKTF

 

 

 

voici quelques détails provenant du site d'AVAAZ

Chers amis,

Dans une semaine, la Commission Baleinière Internationale procédera au vote final d'une proposition visant à légaliser la chasse commerciale à la baleine pour la première fois depuis une génération.

Ceux qui feront entendre clairement leur voix jusqu'aux dernières heures de négociation détermineront l'issue du vote: s'agira-t-il du lobby des chasseurs de baleines, ou des citoyens mobilisés dans le monde entier?

Plus de 650 000 d'entre nous ont signé la pétition pour la protection des baleines -- c'est le moment d'aller jusqu'à 1 million! Au Maroc où se tient la conférence sur les baleines, une équipe d'Avaaz est en train de mettre en place des affiches, un encart à la Une d'un grand journal et un compteur géant indiquant en temps réel le nombre de signataires de la pétition. Ainsi entre le moment où les délégués descendront de l'avion et l'heure du vote final, cette campagne massive leur rappellera à chaque instant que le monde n'acceptera pas la légalisation du massacre des baleines. Cliquez pour signer, puis faites passer le message à tous:

https://secure.avaaz.org/fr/whales_last_push/98.php?CLICKTF

Grâce à cette mobilisation mondiale, beaucoup de gouvernements ont promis de rejeter la proposition. A chaque fois que la pétition d'Avaaz pour les baleines a dépassé les 100 000 signatures supplémentaires, nous l'avons envoyée à la Commission Baleinière Internationale et aux gouvernements-clés -- et certains pays, comme la Nouvelle-Zélande, nous ont remercié d'avoir lancé cette pétition.

Mais le camp adverse n'a pas cessé de faire pression sur d'autres gouvernements, et certains pays d'Europe et d'Amérique Latine pourraient s'abstenir...voire voter en faveur de la proposition. Ce vote est plus que jamais incertain.

La pression citoyenne est notre meilleur espoir. Après tout, c'est une mobilisation générale à l'échelle mondiale qui a permis d'obtenir dans les années 80 l'interdiction de la chasse commerciale à la baleine que nous tentons aujourd'hui de maintenir. Alors que débutent aujourd'hui, jeudi 17, les premiers travaux de la Commission Baleinière Internationale au Maroc, et que le vote crucial aura lieu dans moins d'une semaine -- à nous de faire en sorte que les participants soient accueillis par l'appel des citoyens du monde entier:

https://secure.avaaz.org/fr/whales_last_push/98.php?CLICKTF

Après l'entrée en vigueur de l'interdiction mondiale sur la chasse commerciale, le nombre de baleines tuées chaque année a chuté de 38 000 par an à environ 2000 par an. C'est la preuve que l'humanité a le pouvoir d'agir dans le bon sens. Alors que nous sommes confrontés à de nouvelles crises liées à notre époque, à nous de prendre soin de ce progrès dont nous avons hérité -- pour cela mobilisons-nous ensemble pour continuer à protéger ces créatures majestueuses et intelligentes vivant à nos côtés sur cette planète fragile.

Avec espoir,

Ben, Ben M, Maria Paz, Benjamin, David, Graziela, Iain, Luis, Ricken, et toute l'équipe d'Avaaz

P.S.: Malgré le moratoire en vigueur, le Japon, la Norvège et l'Islande ont continué à chasser les baleines -- et à présent ces pays font pression pour obtenir un réglement de la Commission Baleinière Internationale le plus souple possible. Comptant sur une autorisation lui permettant de chasser encore plus de baleines qu'auparavant, le Japon s'apprêterait à acheter le plus gros bateau de chasse de toute sa flotte. Cliquez ici et signez la pétition pour le maintien de l'interdiction de la chasse commerciale à la baleine: https://secure.avaaz.org/fr/whales_last_push/98.php?CLICKTF

SOURCES:

Les enjeux du vote de la semaine prochaine et l'opposition de la France au compromis de la CBI:
http://tinyurl.com/3xqbu3b

La Nouvelle-Zélande également opposée au compromis de la CBI, Romandie:
http://www.romandie.com/infos/news2/100423043520.uthcv1qw.asp

"Le Japon accusé de corrompre des Etats pour leur soutien à la chasse à la baleine", Le Monde
http://www.avaaz.org/lemonde_japon

L'autre camp, le président de la CBI défend sa proposition, Communiqué:
http://www.avaaz.org/communique_CBI

"La baleine à table et dans l'armoire à pharmacie", AFP - les pays "chasseurs de baleines" anticipent la levée de l'interdiction et développent les projets de produits dérivés des cétacés:
http://tinyurl.com/37zut8l

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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 22:55
http://hommelibre.blog.tdg.ch/media/01/02/1997770546.jpg



Adresse à celles qui portent volontairement la burqa

Après que les plus hautes autorités musulmanes ont déclaré que les vêtements qui couvrent la totalité du corps et du visage ne relèvent pas du commandement religieux mais de la tradition wahhabite (Arabie Saoudite) pour l'un, pachtoune (Afghanistan / Pakistan) pour l'autre, allez vous continuer à cacher l'intégralité de votre visage ?
Ainsi dissimulée au regard d'autrui, vous devez bien vous rendre compte que vous suscitez la défiance et la peur, des enfants comme des adultes.
Sommes nous à ce point méprisables et impurs à vos yeux pour que vous refusiez tout contact, toute relation, et jusqu'à la connivence d'un sourire ?
Dans une démocratie moderne où l'on tente d'instaurer transparence et égalité des sexes, vous nous signifiez brutalement que tout ceci n'est pas votre affaire, que les relations avec les autres ne vous concernent pas et que nos combats ne sont pas les vôtres.
Alors je m'interroge : pourquoi ne pas gagner les terres saoudiennes ou afghanes où nul ne vous demandera de montrer votre visage, où vos filles seront voilées à leur tour où votre époux pourra être polygame et vous répudier quand bon lui semble, ce qui fait tant souffrir nombre de femmes là-bas ?
En vérité, vous utilisez les libertés démocratiques pour les retourner contre la démocratie. Subversion, provocation ou ignorance, le scandale est moins l'offense de votre rejet que la gifle que vous adressez à toutes vos sœurs opprimées qui, elles, risquent la mort pour jouir enfin des libertés que vous méprisez.
C'est aujourd'hui votre choix, mais qui sait si demain vous ne serez pas heureuses de pouvoir en changer.
Elles ne le peuvent pas...
Pensez-y.

Elisabeth BADINTER
 

une fois n'est pas coutume, ce soir, je publie les mots d'une femme qui prend
parti de manière claire.
cet article est merveilleusement bien tourné et je ne peux, en tant que femme, que me ralier à "ces vérités".
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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 13:02

Video trouvée sur le net

Omna TV

Provocation ? Qui a dit provocation ???? 

 



C’est le grand sujet polémique du jour.



J’ai mon p'tit point de vue là dessus, en tant que femme, je ne peux regarder ces femmes voilées, cachées et pourtant en parfaite exhibition dans la rue, sans y voir une atteinte forte à son identité d’humain.

Pour un peu, je dirais qu’on ne voit qu’elles !

Impossible de ne pas les remarquer.

 

Le sujet est épineux et le prendre à la légère semble impossible.

Il y a des risques de toutes parts, risque de dérapages xénophobes, certains ne demandent que cela, risque de séquestration pour certaines femmes qui quoiqu'il arrive n’ont pour seul devoir et droit que l’obéissance.

 

Premier point assez incroyable , parmi les musulmans érudits, personne ne semble d’accord: 

Est il, ce voile intégral, obligatoire ou non ? 

Sur ce, rien d’étonnant à cela, si l’on se penche un peu sur ce monde, les combats fratricides musulmans , las, y fleurissent de plus en plus.

Le consensus semble impossible voire utopique (en l’état actuel des choses) y compris entre «frères», que dire alors des mécréants ?

 

Deuxième point important: les femmes sont elles libres de le porter ou pas ce voile ? 

Bien sur, tous les fantômes interviewés depuis quelques mois vous jureront sur tous les Dieux , heu pardon sur Allah qu’elles sont totalement libres, heureuses, épanouies sous ce vêtement où elles se cachent du regard de l’homme.

Sur ce, si elles s'avisaient de prétendre le contraire, qui pourrait voir les résultantes de leur indiscipline sur leur chair voilée ? 

Elles ne serrent plus la main aux hommes de peur, parait il (c’est un imam qui ma l’a dit, fut un temps), de provoquer chez lui des pensées impures.

Alors là, je suis ébahie, les hommes doués de raison, semble t’il, ne sont donc que des animaux totalement guidés par le seul instinct sexuel et incapable de retenir, apprivoiser, cohabiter et que sais je, avec ses pulsions. 

Nous devons, nous femmes , être cachées, puisque nous ne serions, provoquant ces pensées impures, que des sexes sur pattes ? 

 

  Troisième point: qu’en est il de l’identité de quelqu’un qui cache certes son corps, mais surtout son visage, ses émotions ?

La communication entre les hommes se fait en très grande partie par la voix et le regard.

Voir ses ombres parler, rire, sans voir, ni leurs yeux, ni leur sourire est pour moi impossible.

Je suis plutôt quelqu’un d’ouvert, pas xénophobe pour deux sous, heu non deux euros, mais me parler d'intolérance alors que je m’élève contre ce que j’estime être un asservissement est une insulte à mon intelligence.

 

Quatrième point: il fut un temps, je tenais le même discours qu’Elisabeth Badinter, soit, en substance,  je ne vais pas bousculer les moeurs des pays islamiques en m’y promenant en mini «zupe» (sur ce, je n’y ferai pas deux pas !!!!) , alors que l’on respecte ici, ma culture et mes habitudes.

Depuis, mon raisonnement a évolué, nous allons devoir accepter nos cultures respectives dans le respect des uns et des autres.

Cependant, il va bien falloir définir des limites raisonnables.

 

Cinquième point: cette arrogance de plus en plus affichée à vouloir imposer, certes des habitudes, mais à terme, selon certains, une religion, qui qu’on le veuille ou non sera la seule acceptable, est intolérable.

Je respecte la liberté d’expression des musulmans, avec beaucoup plus de difficulté celle des islamistes, mais je tiens formellement à ce que l’on respecte ma pensée et avant tout mon total et indéfectible LIBRE ARBITRE, moi citoyenne catholique (de loin par temps de brouillard, mais bon j’ai tout les certificats !!! ) européenne.

La cohabitation demande des efforts à tout le monde, le respect et la tolérance sont affaires de tous et je ne comprends pas au nom de quoi je devrais être confrontée dans mon quotidien à des situations allant à l’encontre des fondements de mon pays, de cette démocratie certes imparfaite, de la liberté qu’elle nous laisse de pouvoir nous promener dans la rue à visage découvert. 

 

Sixième point: faut il légiférer ? 

Très franchement, je ne sais pas, pour différentes raisons; la première et la plus importante est que certaines femmes seront alors cloitrées chez elle, interdites de sortie au nom de la piété, enfermées. Ce serait, bien sur, terrible et reste malheureusement prévisible.

Une autre est que le fait de légiférer et de mettre le doigt sur un problème encore mineur (en quantité s’entend ...) met de la poudre sur le feu et mon petit doigt me dit que c’est bel et bien le but recherché. Je ne vois là qu’une énorme provocation, un besoin évident d’imposer la polémique.

Et alors qu'elle fait débat public, l’islam se plait à nous rappeler nos bonnes résolutions républicaines , notre crédo: liberté, fraternité, égalité, notre tolérance à l’autre:

«comment, comment, vous, France, terre d'accueil, vous interdisez à nos pauvres femmes pieuses de se vêtir comme elles le souhaitent, puis ne leur donner pas accès à des heures de piscine sans homme, ne les faites pas examiner par des hommes dans les hôpitaux, j’en passe et des meilleurs ? «

Hé, frères islamiques ! Vous nous prenez pour des cons ? 

Terre d’accueil certes, mais où en est VOTRE terre ?

Il y a des pays islamistes dans ce monde qui permettrait à vos femmes d’être ses ombres pieuses que vous voudriez qu’elle soient.

Terre d'accueil certes, mais, qui ne reniera pas sa culture pour vos beaux versets aussi coraniques soient ils.

Vous prônez la liberté ? soit, alors agissez en conséquence.

Pour imposer la votre, ne cherchez pas à nous priver de nos valeurs.

 

Septième point: il vient naturellement, la ficelle est si grosse. 85% des français sont contre le voile intégral, certains sont sans doute racistes et xénophobes, mais j’en suis sure (laissez moi mes illusions), une minorité. 

Pourtant, tous autant que nous sommes, nous croisons ces «ombres habitées par des femmes» et cela nous choque profondément, pour mille raisons.

La femme de 68 se souviendra des soutiens gorge qu’elle a brulé.

Le laïc se souviendra des heures sombres où la religion imposait ses lois.

Toutes les minorités se diront qu’elles aimerait ne pas avoir à s’afficher ainsi.

Personnellement, en tant que femme, voir ces «fantômes» non seulement me choque mais aussi me heurte, heurte ma sensibilité, ma croyance en l’humain, me heurte parce que certains êtres y perdent l’essentiel, leur LIBRE ARBITRE, au nom d’un dieu, des hommes, des imams, or notre libre arbitre fait de nous des HUMAINS doué de raison, ce libre arbitre est un cadeau de Dieu (s’il en est un ), le nier en son nom ,je me refuse à l’admettre, c’est une hérésie.

Dieu est miséricordieux et la pureté d’un coeur lui importe bien plus qu’un voile.

Gare mesdames à cacher votre corps, votre visage, vos émotions, un jour vous finirez par ne plus exister.

 

Huitième point: tout cela est t’il vraiment du domaine du religieux comme l’on voudrait nous faire croire ? 

Ou n’est ce qu’un véritable provocation ? 

Franchement, j’ai des doutes. 

Une chose est sure, ce climat est malsain.

Il ouvre la porte au pire, soit d’un coté le xénophobe, de l’autre l’intégriste, bonnet blanc et blanc bonnet, deux fauteurs de troubles qu’il n’est jamais bon de mettre à l'avant scène car hélas, à ce jeu, ILS  marquent des points !

Quand j’ai commencé à écrire cet article, je le voulais non polémique et pourtant malgré moi, certains mots ont vu le jour, des mots un peu durs , mais qui se veulent le gage de ma condition féminine, ma liberté, mon indépendance physique et de pensée, comment alors ne pas être passionnée par le débat ? 

 

Je l’affirme haut et fort, pour moi


TOUT INTEGRISME QUELQU’IL SOIT EST LA PESTE DE LA PENSEE 

 

 

Seulement voilà, jamais au grand jamais, il ne me viendrait à l’idée de penser qu’il faut l’éradiquer. La violence, la guerre ne résoudront rien , Bush (le crétin) l’a prouvé, n’usse t’il servi qu’à cela, tant que le fossé entre l’orient et l’occident continuera, inexorablement, à se creuser, l’intégrisme aura de belles heures devant lui. 

La faim mène à tout, on est même prés à croire au paradis et à cent vierges quand on a faim. 

 

Bon bin voilà, comme d’hab, je m’écarte du sujet, quoique .....

 

Un p’tit florilége:

 

http://www.mm-blog.fr/Burqa,-niqab,-sittar-laissons-parler-les-femmes-qui-le-portent!_a1285.html

Nawal

 

Quand je me promène dans la rue, et que je vois toutes ces publicité de femmes dénudée, ça me met mal a l'aise, du coup je ne supporte plus le regard que les hommes peuvent porter sur moi, je me sens "instrumentalisée", c'est une des raisons qui m'a poussée a concrétiser mon choix.

Depuis que je le porte, je me sens plus femme et être humain que jamais!Quand on me regarde dans la rue je ne me sens plus oppressée mais au contraire je garde la tête haute car mon niqab est ma pudeur et elle est préservée. Ce voile est ma liberté, mon bien être, comme d'autres styles vestimentaires sont la liberté d'autres personnes.

 

http://lci.tf1.fr/france/societe/2010-01/je-porte-le-niqab-et-alors-5653657.html

Pour Aya, c'est le regard des gens qui la met à la marge. "Ils ont peur parce qu'ils ne me connaissent pas. Ils estiment à tort que je suis en prison. Ce n'est pas le cas. Je sors, je fais du shopping, je vois des amies, etc.",

 

http://niqab-sitar-burqa.skyrock.com/

 

elle nous disent qu'on est en France...merci on le sait mais peu importe ou on soi notre religion y sera aussi .On n'a pas a s'adapté a eux (les non musulman) alor qu'ils sont dans l'ignorance total mais nous devons suivre comme a dit la soeur caroline, le coran et ensuite notre prophéte POINT.

 




Elles est pas belle la vie pour Ava, Nawal et toutes les autres ? 


Mais, heuuuuuu, bon, je rigole, zut, après tout un peu de provoc pour moi aussi !!! Nan mais !

Aller zou, j'm'en va vous prouver qu'elle est belle la vie voilée , na !!!! 


 


 





et un p'tit clin d'oeil au p'tit poisson cher à mon coeur

le dénommé ALAIN JULIEN
il a sa p'tite idée lui aussi , là:


le doigt dans l'oeil



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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 10:50
bateaumouche 079

"Je veux, si je suis élu président de la république, que d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid. Parce que le droit à l'hébergement, je vais vous le dire, c'est une obligation humaine. Mes chers amis, comprenez-le bien : si on n'est plus choqués quand quelqu'un n'a pas de toit lorsqu'il fait froid et qu'il est obligé de dormir dehors, c'est tout l'équilibre de la société où vous voulez que vos enfants vivent en paix qui s'en trouvera remis en cause."


N.Sarkozy

Copiez coller cette phrase sur vos blog pour en faire un buzz national afin de ne pas oublier ceux qui dorment dehors ! merci

hélas , les promessent électorales ne tiennent pas chaud, monsieur Sarkosy



info relayée depuis le blog de Karine

http://karinevillard.over-blog.com
/


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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 13:09
Pluie du diable
Sortie le 18 novembre au cinéma




Le 18 novembre sort au cinéma

 le film "Pluie du diable" de Philippe Cosson,

en partenariat avec Handicap International
et distribué par BAC Films.

par notre silence , en ce qui concerne cette pluie du Diable
Nous sommes le DIABLE
de nombreux pays sont infestés par ces bombes à sous munitions qui tuent encore chaque jour des innocents au delà des guerres.


vous trouverez de nombreuses informations sur ce terrible sujet sur le site:

http://www.handicap-international.fr/index.php?id=7437


et si vous tenez à faire savoir votre révolte à ce sujet
il existe une pétition:


http://www.sousmunitions.org/les-basm/
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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 20:17


Il y a quelques jours,  furent décernés les prix Nobel, il en est un qui fait beaucoup parler de lui.
Il y a quelques mois, un homme noir, un symbole fut élu président d’une grande puissance mondiale.
Il y a quelques mois, ce jour-là, l’espoir a semblé renaître.
Il y a quelques mois, cet homme en acceptant cette lourde tâche, a pris sur ses épaules un poids énorme et incommensurable.
 
Depuis, le symbole s’est fait homme.
Depuis, le candidat préside en accédant au pouvoir, a endossé le poids d’énormes responsabilités.
Depuis, il sait plus que jamais, rien ne sera simple, que d’aucuns le critiqueront et empêcheront volontairement d’avancer au nom de lobbys terriblement puissants.
Depuis, il n’a certes pas modifié la face du monde d’un coup de baguette magique.
Depuis, il tente de respecter ses promesses.
 
Dans ce monde quelque peu chaotique, où l’avenir, qu’il soit décrit par les météorologues, les économistes, les écologistes, et tous les autres scientifiques quasiment réunis, apparaît terriblement  incertain, ce prix Nobel se VOUDRAIT rempli d’un espoir pour la paix, pour plus d’égalité entre les êtres, pour le respect de valeurs plus humanistes, pour un monde plus propre, plus serein, où le dialogue devientdrait une valeur sûre.
 
D’aucuns estiment qu’offrir aujourd’hui le prix Nobel de la paix à Barak Obama n’est historiquement aucunement justifié.
D’aucuns estiment que ce titre honorifique n’est pour l’instant  qu’un illusoire pari sur l’avenir.
D’aucuns estiment que cet homme pourrait s’endormir sur ses lauriers et oublier sa tâche.
 
Pour ma part, alors que parfois je me surprends, moi, la dépressive optimiste et utopiste, à regarder ce monde tourner à l’envers et à  me laisser envahir par le scepticisme et le fatalisme ambiant,
Je vois dans cette nomination : L’ESPOIR.
Et je me plais à croire, que cet homme apprendra à son pays à suivre une voie nouvelle, entraînant le monde, par la même, vers une approche à la fois plus lucide, plus décente, plus humble.
Et j’ai très envie de croire, qu’être prix Nobel de la paix, pour lui, aujourd’hui, alors que tout reste à faire est le plus précieux des  messages de confiance qu’il puisse recevoir de la part de ce monde malade.
 
Et j’ai presque envie de lui dire :
 
God bless you, mister president

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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 19:41






Aujourd'hui, le sujet est grave .....
“En France, 1 femme décède tous les 3 jours suite aux violences conjugales” 
 
Relayons cette information pénible afin qu'un jour, tout cela STOPPE ....
Je vous invite à aller sur le site d'Amnesty parce que nous ne pouvons plus dire, je ne savais pas !!!
 
si vous vous sentez concerné, il y a une pétition, au bas de la page,
cela ne coûte rien ....
juste un peu de temps ....
 




 
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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 20:30





Avant de revenir à la fête, j'ai envie de vous faire part de mes pensées du jour ....

S'il m'arrive parfois d'être distinguée, si si, je vous jure, les jours où je fais prendre l'air à ma robe du dimanche, cela m'arrive ; je ne prétends pas détenir le savoir des : politologues, sociologues, psychologues et autres économistes, eux, fort distingués.
Pourtant il ne faut pas être grand devin pour se douter qu'il y a de grandes chances que l'on chante très bientôt sur des lendemains désenchantés.
 
Combien de fois ai-je entendu par le passé mes « anciens » dires : « de mon temps... » ?
Et voilà qu'aujourd'hui, je deviens la « vieille conne » qui rapiape sur les temps jadis...
Je ne suis pas de celles qui cultivent les regrets, pas plus que les remords d'ailleurs, ce n'est ni dans mon tempérament, ni consécutif à mon éducation.
Cependant, je confesse croiser dans mon quotidien des attitudes, des faits, qui me laisse « rêveuse ».
 
Rien de primordial, me direz-vous, dans ces petits détails qui laisse à croire que la courtoisie, le civisme sont définitivement « has-been » dans une société « no  limit » qui cultive le « chacun pour soi ».
Nous nous sommes libérés de la royauté, il y a bien longtemps, au nom d'idées novatrices et révolutionnaires.
Et aujourd'hui, chaque famille élève son « roi ».
Il est enfant, il hurle, trépigne et exige, alors que ses parents lasses et dépassés offre au despote, sans révolte ce qu'il réclame.
L'exigence devient un mode de communication.
Qui osera lui dire non, un jour ?
Et quelle sera sa réaction alors qu'on lui tiendra tête ?
Qu'en sera-t-il de cet enfant alors qu’ayant grandi dans la satisfaction pleine et entière de ses désirs à peine formulés, il deviendra adulte ?
Un adulte sans désir, blasé, habitué à tout posséder sans effort, sans véritable envie, si ce n'est une satisfaction immédiate, au mieux ...
Un adulte à qui la société va devoir dire la vérité puisqu'elle s'avèrera, à terme, incapable d'offrir la « lune » ou  la « terre promise » à l'élu qu'elle lui a donné l'illusion d'être.
 
N'étant distinguée, qu’aux heures creuses, je ne prétends donner aucune leçon, ne dicter aucune loi, ne détenir aucune vérité. Pourtant, je m'interroge, certes pas pour mes enfants, je n'en ai pas, mais pour les vôtres...
 
Est-il facile aujourd'hui d'avoir 20 ans ?
Notre société prépare-t-elle ses enfants à devenir des adultes responsables et conscients de l'importance de leur libre arbitre ?
Un indice récent permet d'entrevoir une réponse à ces interrogations, la naissance d'un nouveau mot dans le dictionnaire : « adulescent » à paraître dans le Petit Larousse 2010 et dont la définition est :  « jeunes adultes qui continuent à avoir un comportement comparable à celui qu'ont généralement les adolescents. », ou « syndrome de Peter Pan ».
Que dire d'une société qui, quand elle identifie un problème, semble ne trouver aucune autre solution que de créer un « concept » ?
J'ai assisté, il y a peu, à une conférence de Gérard Apfeldorfer, cofondateur du site GROS, qui, au travers de la problématique « obésité », dressait un tableau de nos démocraties riches et « matriarcales » qui, au nom du bien-être de la communauté, édictent sans cesse plus de règles, au mépris de l'individualité voire de l'intériorité.
 
Encore une fois, je ne prétends nullement être capable de fournir une solution ou une réponse à ces problématiques de société qui sont d'une grande complexité.
Partager avec vous mes doutes, mes interrogations n'a d'autre but, que d'ouvrir un débat, de permettre la confrontation de nos perceptions humaines et sociétales.

Je vous l'ai déjà dit maintes fois, le net est, pour moi, un outil d'une valeur inestimable, puisqu'il nous permet d'écrire « tout haut » ce que l'on pensait « tout bas »...
Le faire est très clairement pour moi un besoin, mais aussi, je le pense sincèrement, un devoir.


Et, vous savez quoi ? Et bien, le pire dans tout cela, est que vous gaver d'écrits indigestes ne met même pas mes proches à l'abri, car nonobstant les psy et consorts qui n'ont guère le choix, je vocifère mes élucubrations à qui veut ou ne veut pas (d'ailleurs !!! mdr) les entendre !!!!

oops, dé so lée ..... lol






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Un Peu De Moi

  • : dépressive utopiste: isabelle
  • : une dépressive redécouvrant le monde semaine après semaine ...Une humaniste qui revit. écrire pour vivre, vivre pour écrire .
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  • isabelle Cassou
  • une depressive idéaliste qui veut croire en l'humain, qui n'acceptera jamais la communication à travers la violence, la guerre. j'ai la chance de vivre dans un pays où je suis libre de dire , d'écrire, le faire est un droit mais surtout un devoir
  • une depressive idéaliste qui veut croire en l'humain, qui n'acceptera jamais la communication à travers la violence, la guerre. j'ai la chance de vivre dans un pays où je suis libre de dire , d'écrire, le faire est un droit mais surtout un devoir

 

 

 

 

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Chatouillis méningés

 

 

 

 

 

  Je ne peux pas dire

qui je serai demain.

Chaque jour est neuf

et chaque jour je renais.
Paul Auster

Les Vintages

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je grandis