Etonnante inspiration qui du terre à terre
S’envole dans le creux de mon cœur et se faufile dans l’imaginaire.
Depuis quelques jours, elle se veut fantasque
Rebondissant d’un mot à l’autre, quittant sa vasque
Ouvrant tant de chemins,
N’en quittant aucun.
Les mots s’entrelacent tels les traits d’un tableau
Passant de l’obscurité d’une idée noire
Qui de tristesse se moire
À la lumière de la verdure naissante d’un bouleau
Chatouillé par le vent qui le prend d’assaut.
Le gris se déshabille libérant le noir et le blanc,
Et mon âme vacille entre tristesse et bonheur troublant.
Amour, amour, serais tu ce trublion envoutant
Le divin monarque des sentiments
Qui redessine sans cesse les couleurs de mon cœur
Et donne à mon âme, ses changeantes humeurs ?
Et toi Dame Nature qui revêt sa plus belle parure,
Offrant au vent sa frêle verdure
Serais tu celle qui envoute mes sens
Et redonne à mon cœur son allant ?
Ne serait-il alors possible de donner des teintes aux mots
Que lorsque l’esprit oscille entre le laid et le beau ?
Mille questions restent latentes
Il importe peu qu’il n’existe réponse pertinente.
Il me faut accepter ces bleus à l’âme et ses roses aux cœurs
Les sentiments les ligotent au libèrent, jouent à l’accroche cœur
Le jour où ce cœur n’aura que pour seule tâche de battre
Ma vie aura perdu la préciosité de l’albâtre.
Divins mots qui trouvent le chemin de mon esprit,
Parfois votre absence me laisse vide et ébaudie
Je vous bénis et vous livre à mon cœur qui vous couvrira de couleurs,
A mon âme qui vous embaumera de la senteur des fleurs.