Poème
Mon cerveau s’abime
À enfin trouver la rime
Il rame, se bat et trime
En vain, morne déprime
Les mots se taisent et se terrent
Il me faudra enfin me taire
Poser les deux pieds sur terre
Quitter les nuages salutaires
Mon esprit quitte les brumes
De cerveau j’ai le rhume
Mes mots se consument
Le plomb devient plumes
Je ravive la flamme
Haut et fort, je déclame
Je hurle mon brame
J’invective et proclame
Du néant surgit le poète
Du vide nait ce poème
Âme triste mais coquette
Esprit blême et bohème.
Février 2008