titre chic, titre choc

Vous l’avez compris, je débute.

L’idée de départ en créant ce blog était de partager une expérience précise. Ce blog resta et reste encore un endroit très sélect, visité de temps en temps par des proches compatissants et assez fidèles vu le manque évident de performance et un attrait plus qu’austère. Je réalise soudain que cet endroit est avant tout un lieu de liberté écrite et visuelle où je peux partager avec l’autre mes passions, mes goûts, mon sens de l’esthétisme, mes croyances, mes fondamentaux, mes rêves.

N’attendez pas ici  des défis techniques, je suis de celles qui ont appris à écrire à la plume, point de clavier dans mon berceau, pas d’écran pour éclairer ma chambre, et si unité, il y eut, elle n’était pas centrale.

N’espérez pas de moi, des phrases sans queue ni tête, des onomatopées réservées aux initiés de la planète net. J’ai peur de ne vous offrir que des phrases affreusement banales où sujets, verbes et compléments se conjuguent dans un classicisme d’un autre âge.

Mais voilà, je revendique, persiste et signe … (heu, non pas encore)

 J’ai lu qu’un blog pour être visité devait être attractif : titre racoleur, mots d’accroche, photo avec légende précise ; Le tout enveloppé avec concision sachant que le lecteur et pressé et à autre chose à faire ; Et ne surtout pas oublier de mettre en valeur les « mots clé » afin que le moteur de recherche à la mode (l’œil de Moscou disait on, l’inquisiteur suprême c’est plus neutre et plus récent) vous déniche, scrute informatiquement parlant, et enfin vous octroie, ô monde où la performance est le nerf de la guerre, le droit, l’avantage et privilège d’être : REFERENCE.

 Je dois vous avouer qu’à ma grande honte, mon bonheur d’écrire, ma joie de partager voyages, images, poèmes, idées, idéaux suffit à me combler. Mon ego serait certes flatté que ce site ait  du succès et pourtant l’important est, je crois de s’exprimer.

Vous plaire, ô lecteurs fidèles ou infidèles, ne dépend que de moi.

J’essaierai donc en toute modestie de vous attirer comme sait si bien le faire : la baigneuse.

Cette fois, je signe … … Isabelle