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18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 06:49

La baigneuse depuis deux jours manque singulièrement de légèreté (bon ça va, je sais, mais je vais les reperdre mes kilos).

Il en va ainsi des états d’âme, ils sont changeants.

Aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, moi qu’il ne faut déranger sous aucun prétexte avant midi, je suis fraîche comme un gard… heu non comme une baigneuse, il est  sept heures et mes doigts me démangent, mon cerveau et mon corps sont encore emplis de l’homme que j’aime qui, courageux, est parti braver froid et vent.

Et si nous parlions d’Amour ? Histoire d’alléger autant mes repas que mes mots sur ce blog ?

Longtemps, j’ai vécu sans, pas de manque, juste une volonté farouche d’indépendance, m’abritant derrière le vieil adage que : mais oui bien sur : « on est mieux seule que mal accompagné ». Et voilà que sans crier gare pénètre (sans jeu de mots, je jure, suis une fille de bonne famille) dans ma vie  l’homme le plus imparfait qui soit et qui revendique avec force ses faiblesses et  ses doutes.  Voilà que tout bascule, l’enveloppe m’attire, les interrogations me retiennent.

Que voici  un étonnant spécimen qui dit à une pétrie de certitudes que la vie n’est qu’une suite d’incertitudes. Vous qui me connaissez, ou je fuyais telle la peste, ou il me fallait étudier ce phénomène de plus près.

Mettant la plus grande confiance en mon instinct, je suis restée et j’ai voulu connaître, apprendre ce que cet homme appelait un travail sur soi, un programme de vie.

Quand je l’ai connu, mon monde tremblait déjà sur ses fondations. Ma vie allait bientôt basculée et si force m’est d’écrire, même si cela se fit dans la douleur, qu’aujourd’hui je bénis celui qui se reconnaîtra. J’ai 46 ans et mon cœur (mon corps aussi, bien que je le paye après) a  20 ans.

Quoi de plus merveilleux que l’Amour ?

Certains vont me rappeler les pleurs et les grincements de dents quand cet Amour  semblait me fuir, certains me parleront de toutes ses frayeurs qui m’ont habitées et m’habitent encore parfois. Certains me remémoreront les déchirements, les hurlements de douleur. J’ai emmerdé bien des proches à geindre stupidement sur mon sort, juste parce que je croyais contre vents et marées avec une farouche détermination que, quelque soit le prix à payer, l’Amour confine au sublime.

Plus de 3 ans après, ce que je pense être un des plus grands chamboulements dans ma vie me conduit avec encore, certes, de longues hésitations, vers le Bonheur .

Mais, ça va pas la tête ? qu’est ce que je raconte ? n’importe quoi !

Justement, toute l’histoire est là : le bonheur n’est pas pour demain, il n’est pas hypothétique, il n’est ni un leurre, ni un graal. Il est là dans chaque regard, dans nos mots, dans nos odeurs, dans nos envies, dans nos baisers, dans nos effleurements, dans nos caresses, dans nos ébats, dans nos fantasmes, dans nos limites, dans notre tendresse, dans les bras de l’autre, dans le ressenti de nos cœurs, de nos corps et de nos âmes.

Chaque seconde de ce bonheur présent est un moment d’éternité. Plus je crois l’aimer et plus je l’aime. Fut un temps, il était de bon ton de porter une médaille disant : « plus qu’hier et moins que demain », il y a peu, je trouvais cela, niaiseux comme disent nos cousins outre atlantique et pourtant voilà que mon cœur bat chaque jour un peu plus fort.

Que m’importe un demain qui qu’on le veuille ou non reste improbable et pas aussi constructible qu'on voudrait le croire, la vie ne se joue pas demain, elle se vit dans le présent, dans l’instantanéité de la seconde qui passe et qui le temps de l’écrire est déjà dans le passé.

J’ai cette chance et ce luxe suprême d’aujourd’hui savourer chaque instant qu’il soit d’une banalité délicieuse ou d’une intensité inégalée.

Alors je vis. Je suis,  moi aussi, imparfaite, trop à fleur de peau, trop impulsive, trop ? Bin en fait trop tout court. Mais, j’ai appris à regarder en moi, j’apprends chaque jour à y chercher, à y trouver des choses incroyables et inespérées.

Ce n’est nullement de l’individualisme mais le respect de ma propre individualité, respect qui m’est du, certes, mais surtout que je me dois à moi-même.

Bon pour la légèreté, on repassera !!!! Ça vous donnera une bonne raison, lol.

Je remercie mes  fidèles lecteurs : 50 hier, vos visites m’honorent. Puissiez vous trouver ici, quelques mots qui vous interpellent , ils n’ont d’autre prétention que de vous parler un peu ...

 

 

Douce journée à vous  ...

 

 

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commentaires

C
Bonjour isabelle, <br /> J'ai enfin trouvé comment on pouvais te mettre un petit commentaire. <br /> J'aime beaucoup ton blog, je le trouve complet, les recherches faites sur les différent peintres qui ont immortalisés les femmes au fil du temps dans leurs grace naturelle, font que toutes les femmes sont belle.<br /> Tu sais que dans notre famille nous sommes franc, donc je tiens à te dire que ce qui m'a le plus attiré à te lire de bas en haut, c'est que ton blog n'est pas une lamentation sur ton poid, Ok tu est forte, tu le sais et tu fait en sorte d'y remédié, alors bon courage et pour ma part je sais que ce n'ai pas facille d'etre ronde dans notre sociétée.<br /> Bise, christine <br /> NB : désolé pour les fautes, je ne suis pas très doué<br />  
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  • : une dépressive redécouvrant le monde semaine après semaine ...Une humaniste qui revit. écrire pour vivre, vivre pour écrire .
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  • une depressive idéaliste qui veut croire en l'humain, qui n'acceptera jamais la communication à travers la violence, la guerre. j'ai la chance de vivre dans un pays où je suis libre de dire , d'écrire, le faire est un droit mais surtout un devoir
  • une depressive idéaliste qui veut croire en l'humain, qui n'acceptera jamais la communication à travers la violence, la guerre. j'ai la chance de vivre dans un pays où je suis libre de dire , d'écrire, le faire est un droit mais surtout un devoir

 

 

 

 

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