18 décembre 2009
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Ballade sous les ponts, les ponts de Paris
Soir d’été à l’aube d’un orage
Les tristes cieux arborent leur noirceur
Quai de Seine, suis à l’amarrage
Le bateau mouche part avec lenteur
Découvre de la ville les splendeurs
Le long des rives où les amoureux
Sous le morne ciel gris s’en vont heureux.
En ce doux dimanche, ils partent flâner
Sur les lourds pavés au passé glorieux
Sous les ponts de Paris vont promener
Vient alors un amer déballage
Un de ceux qui bouleverse les cœurs
Aux yeux de tous git le décalage
Tous les oubliés sont là, crève cœur
La société les fuit avec rancœur
Ils sont là les tristement miséreux
Ils gisent délaissés et malheureux.
Vils déchets d’une société à damner
Sur les lourds pavés au passé glorieux
Sous les ponts de Paris vont promener.
En cet unique soir de passage
Paris offre ces merveilles et ses peurs
Etrange mélange et vil présage
D’une ville malade en son cœur
Amoureux et clochards font ce jour cœur
Ils se croisent d’un regard ulcéreux.
Les uns amers, les autres bienheureux
Au bord de Seine, tous enracinés
Sur les lourds pavés au passé glorieux
Sous les ponts de Paris vont promener.
En cette soirée aux bien tristes cieux
La ville les regarde dans les yeux
Foules bigarrées, ce soir, enchainées
Sur les lourds pavés au passé glorieux
Sous les ponts de Paris vont promener.
Juillet 2007
Soir d’été à l’aube d’un orage
Les tristes cieux arborent leur noirceur
Quai de Seine, suis à l’amarrage
Le bateau mouche part avec lenteur
Découvre de la ville les splendeurs
Le long des rives où les amoureux
Sous le morne ciel gris s’en vont heureux.
En ce doux dimanche, ils partent flâner
Sur les lourds pavés au passé glorieux
Sous les ponts de Paris vont promener
Vient alors un amer déballage
Un de ceux qui bouleverse les cœurs
Aux yeux de tous git le décalage
Tous les oubliés sont là, crève cœur
La société les fuit avec rancœur
Ils sont là les tristement miséreux
Ils gisent délaissés et malheureux.
Vils déchets d’une société à damner
Sur les lourds pavés au passé glorieux
Sous les ponts de Paris vont promener.
En cet unique soir de passage
Paris offre ces merveilles et ses peurs
Etrange mélange et vil présage
D’une ville malade en son cœur
Amoureux et clochards font ce jour cœur
Ils se croisent d’un regard ulcéreux.
Les uns amers, les autres bienheureux
Au bord de Seine, tous enracinés
Sur les lourds pavés au passé glorieux
Sous les ponts de Paris vont promener.
En cette soirée aux bien tristes cieux
La ville les regarde dans les yeux
Foules bigarrées, ce soir, enchainées
Sur les lourds pavés au passé glorieux
Sous les ponts de Paris vont promener.
Juillet 2007