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18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 11:58





Fleurs du printemps

Renaissance des bourgeons

En beaux fruits juteux


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17 mai 2008 6 17 /05 /mai /2008 16:18





Belle fleur d’été

Le soleil t’a nourri

Doux pistil de vie


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16 mai 2008 5 16 /05 /mai /2008 15:28







Détail de Guernica,  Pablo Picasso




Du creux de la nuit

Laide haine a surgi

Guerre s’introduit

 



Ce haïku est né cette nuit, alors que je visitais un site dont je parle dans l’article précédent.

Une fois n’est pas coutume, je vous sollicite, j’aimerais que vous me disiez sincèrement votre sentiment sur l’article intitulé « incitation au meurtre ».

Pour ceux qui voudront connaitre le site mis en cause, je le spécifierais volontiers  en réponse à un commentaire.

 




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16 mai 2008 5 16 /05 /mai /2008 02:43




Trouvé sur un commentaire d’article d’un site over blog


 

@ Yéhoudi : tu me demandes ce que je pense...
Dans ce genre de situation il faut fixer les objectifs, les priorités et les moyens :
1. Pousser Olmertus à la démission.
2. Voter Likoud.
3. Détruire Busher, Natanz et le siège des Pasdaran.
4. Anéantir le Hamas et le Hezbollah sans compter les morts.
5. Ne pas lire la presse pendant les points 3 et 4.
6. Savoir qu'après les points 3 et 4 les médias vont se calmer.
  

 

J’ai sorti ces quelques phrases de leur contexte pour illustrer le cri qui va suivre.
Je viens de tomber tout à fait par hasard sur un article commentant une émission très intéressante sur « mein kampf » diffusée par Arte.

L’article sur la fin déviait en laissant supposer qu’ « Israël est actuellement le pays martyre du monde arabe anti sémite et belliqueux. »

 Curieuse de nature, j’ai ensuite lu les 70 commentaires qui émaillaient cet article.

Et là, sans crier gare, je me suis retrouvée en pleine guerre arabo israélienne par post interposés.

J’ai lu scrupuleusement et me suis fendue d’un mignon ressenti regrettant l’intolérance de TOUS les propos, le manque évident d’écoute, d'impartialité,  de réflexion saine et sensée, chacun campant sans le moindre doute sur des positions affirmées et indestructibles, sans une once de dialogue constructif.

J’y suis même allée d’une jolie tirade sur l’humanisme, l’humanité, le respect du à tout être sur cette terre.

 Un tantinet outrée, mine de rien, par tous ces mots politico religieux, tendancieux, j’ai cherché à aller voir plus loin.

Au gré de ma sinistre découverte, j’ai trouvé les mots ci-dessus.

 Je ne comprends pas, mais vraiment, croyez moi, cela dépasse absolument mon entendement, tout FANATISME, Qu’il soit d’un bord ou d’un autre. Qu’il défende telle oui telle idée.

En publiant dans cet article les mots ci-dessus, je ne cherche nullement à prendre fait pour Israël ou pour le monde arabe, ce qui m’effraie, c’est le ton employé, cette systématisation de l’éradication « sans compter les morts », évinçant de fait l'idée même de LA PAIX, la reléguant pas même dans le domaine de l'improbable, mais dans celui de l'inconcevable.

 

 Alors ce soir je pousse un cri contre ces sites qui fleurissent sur la toile, qui au nom d’idées préconçues, formatées,  se prétendent VERITE dans leur sinistre splendeur.

La splendeur vengeresse, guerrière où l’on incite à la haine, la violence et  aux tueries au nom d’une société judéo chrétienne (en l’occurrence), où l'on glorifie la politique américaine actuelle en la prenant pour modéle.
Il semblerait donc que la peine de mort soit un exemple démocratique et que les zones de non droit telles Guantanamo soient des paradis  encensant la liberté vue par l'oncle sam et  le droit à un procés équitable (le tout au mépris de tous les accords internationaux en matière de justice)

 Je pousse un cri car j’ai peur, j’ai peur que nos enfants lisent ce genre de monstrueuse littérature où l’humain est résumé à une race, une religion, une croyance politique et à leur soit disant bien fondé.

J’ai peur de ces affirmations guerrières énoncées sur un ton à la fois impérieux et déshumanisé.
J’ai hésité à mettre un lien avec ce site, mais je me refuse à promouvoir d’une quelconque manière sa lecture.

Dans un souci d’équité, j’ai commencé à chercher une équivalence dans l’autre « camp », puis j’ai renoncé.
J’ai renoncé car en inscrivant les mots « hamas », « antisémitisme » ou « arabe », le hasard m’a conduit vers des sites modérés où les droits de l’homme sont mis en valeur, dés lors il m’importait peu de montrer que les uns comme les autres sont capables de tant de cruauté dans les propos (ils le sont, c'est une certitude, les islamistes sont nourris par la haine)  car l’appartenance religieuse ou politique n’est pas l’important, l’important est la teneur du discours sur le plan émotionnel, sur le plan humaniste.

 Dans les 3 grandes religions mono déistes, dans toutes les démocraties, dans toutes les dictatures, le plus grand crime, le plus grand délit est le meurtre.

C’est un consensus qui fait figure de loi universelle.

Qui peut prétendre au nom d’idées, religieuses, politiques, sociales, économiques, au nom d’une moral qui se veut force de loi par principe et sans raison  remettre en question l’AXIOME DE BASE de l’humanité ?

 

« Tu ne tueras point. »

 

 



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15 mai 2008 4 15 /05 /mai /2008 12:20


Mon amoureux m’a offert, un joli carnet de notes au nom de :

Mon programme, une idée par jour

Je vais donc écrire un haïku par jour

Et vous le livrer ….




Nuages et ciel gris

Bel oiseau qui fredonne

Ode à la vie

 

L’idée est que chaque jour écrit une nouvelle page de l’histoire et il ne tient qu’à nous qu’elle soit belle



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12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 03:05




Thèse et anti thèse

Est-ce ma déprime ou mon âge grandissant ?

En mon jeune temps, on m’a appris à écrire des dissertations me précisant que le canevas de l’exercice se résumait à : thèse, antithèse, synthèse.

Je me souviens avoir creusé mes méninges de jeune fille et avoir calé plus d’une fois puisque l’on me demandait à moi esprit jeune et sur de ses vérités, de défendre le blanc (thèse) avec autant de véhémence que j’exposais le noir (antithèse).

Essayez de vous rappeler !

A l’époque et à vrai dire, je ne suis pas sure de devoir employer le passé, il me semblait qu’une vérité se voulait pleine et entière et qu’y opposer son contraire était pure hérésie.

Mes idées avaient un coté terriblement tranché qui faisaient de moi l’esclave d’une vérité, hautement affirmée et non contestable puisque apparemment évidente à mon esprit.

 

Avec le temps et à 47 ans passés, l’exercice me parait plus évident, est ce de la tolérance, plus de réflexion ? De la maturité ?

Et si la synthèse n’est pas simple, je conçois enfin l’existence possible d’une thèse et antithèse communicant sans conflit.

Puisqu’enfin, je prends conscience de la notion de doute.

Certes, le doute est parfois insidieux et si je ne peux nier son coté anxiogène, il m’apparait comme une composante essentielle  à  la réflexion.

Ce qui peut être une vérité pour moi, ne le sera pas pour un autre.

Une  vérité n’est pas universelle, l’admettre c’est certes introduire le doute mais surtout s’ouvrir, s’ouvrir à tout, même à l’improbable, à l’impossible.

Pas question d’abandonner ses convictions, mais essayer de comprendre en n’érigeant pas sa vérité tel un  jugement.

Exemples :

Faut-il être nécessairement pro israélien ou pro palestinien ? Pourquoi pas  disciple de la paix ?

Faut-il attendre les jeux olympiques pour juger un pays à qui on les a confiés alors que les droits de l’homme y étaient déjà absents ? En quoi le peuple chinois est fautif ?

Comment appréhender la guerre au Liban ? Pourquoi cette guerre ?

Pourquoi un coréen du nord hait l’américain ? Alors que le japonais a pardonné faute d’oublier ?

Que faut il faire pour les sans papiers ? Les expulser manu militari est il conforme à l’idée que l’on se fait d’une démocratie respectueuse des droits de l’homme ?

Pourquoi « mein kampf » est interdit de publication en Allemagne ? Faut-il briser le tabou ?

Le seuil de pauvreté est parfois à 650 euros, parfois à 800, dans les journaux télévisés, pourquoi en existe-t-il deux ??

Dans ce monde de sur médiatisation, de sur communication, qu’est ce qui est encore et surement « paroles d’évangile » ? Qui peut on croire y compris dans l’exposition a priori simple des faits ?

J’ai volontairement pris des exemples très concrets, usuels, l’abstraction du sujet exposerait aux mêmes questions.

 

Êtes-vous capable de répondre à ces questions par une  thèse qui vous semble juste ?

Personnellement, je ne peux pas avoir une idée arrêtée sur ces questions, les réponses sont bien plus complexes qu’un simple pour ou contre, que de simples « habitudes » politiques.

Nous sommes empêtrés dans le politiquement correct. Il est de bon ton d’exposer avec clarté de belles idées toute faites qui feront pencher la balance à droite ou à gauche.

Et nous, bon peuple d’Europe, nantis fermant les yeux sur ses plus démunis, nous donnerons des leçons au monde (voir un beau discours de Sarkozy en  l’Afrique).

 

Pour revenir au cœur du sujet, il est bien plus confortable et simple de ne concevoir que la thèse.

Pourtant, dés que je prends le temps d’y réfléchir un peu, l’antithèse prend vie d’elle-même.

Et si j’ai grandi en ne voyant que le blanc et le noir, je vieillis en discernant avec de plus en plus de clarté les milliers de nuances de gris.

 

Voilà, je vous ai livré, en vrac, mes pérégrinations du soir, je n’ai pas la prétention de faire un discours philosophique, mais j’avais envie de partager un ressenti, une réflexion venue d’elle-même sur les choses de la vie.

Merci d’avoir pris la peine de les lire …..

 

 

Et tiens si tout était inscrit dans cette simple fleur : thèse, anti thèse et synthèse.

 



 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 01:24
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2 mai 2008 5 02 /05 /mai /2008 19:53



Il y a longtemps que je ne vous aie pas fait part de mes coups de cœur.

Mon dernier date d’hier et je le dois à un film magnifiquement humain : 2 heures à tuer.

Les personnages sonnent merveilleusement justes.

Albert  Dupontel  est émouvant, ses grands yeux noirs nous amènent au creux d’une âme perdue, d’une âme blessée, vers une rébellion inéluctable.

L’émotion prend le pas sur le sarcastique, c’est beau, vrai, vivant, si vivant.

 

Nous sommes loin de ce cinéma à effets spéciaux, de ces films violents, de ces films au comique à 2 balles, nous sommes dans un monde d’émotions et c’est beau, si beau.

 






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22 avril 2008 2 22 /04 /avril /2008 12:54









 

















































 


Une baie vitrée donnant sur des arbres ensoleillés, un disque  de Léo Ferré, avec le temps va tout s’en va, mais pas l’amour s’il vous plait, c’est bien trop doux pour s’en priver.

Et des bateaux qui vont sur l’eau, je suis sure qu’ils ont des jambes.

 C’est mon fatras de cet après midi.

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22 avril 2008 2 22 /04 /avril /2008 03:41

 

Durant un long moment, j’ai pu me complaire à vivre en quasi vase clos en mon seul univers, pensant, écrivant, vivant avec mes ressentis, mes émotions. Pour un peu  sans même m’en rendre compte je me serais prise pour le nombril de mon propre monde, enfermée dans l’analyse, la  découverte de moi même.

J’écris ces mots, car ce soir, je me suis surprise à vouloir volontairement refouler les souvenirs, juste parce que je les trouvais trop pesants.

J’éprouve cette même impression que l’autre matin où soudain mes mots sont venus à la rescousse pour chasser un rêve.

Je m’offre enfin au bout de quatre ans, le luxe de pouvoir refouler volontairement des pensées qui ne sont  pas bienvenues  dans ma vie.

J’arrive enfin à trouver des forces pour chasser d’une main ferme des pensées nocives.

Oh, tout cela est encore bien fragile, je suis encore, après 4 ans de bons et loyaux services de la déprime, une bien piètre chasseuse de pensées douloureuses.

Pourtant au creux de cette nuit, je me surprends à me sentir plus forte, plus aguerrie et en même temps convaincue que rien n’est acquis. J’en ai déjà fait l’expérience.

 

Cette maladie est étonnante, j’ai toujours cette impression prégnante de parcourir un chemin initiatique jonché de prises de conscience  qui prennent vie au gré de l’expérience acquise, sorte de balises qui ne se franchissent qu’à un moment précis.

 

J’avais écrit au début de ma dépression qu’une tempête avait détruit le beau château de cartes qu’était ma vie.

Depuis, j’ai reconstruit pas à pas ma demeure et j’ai appris à deviner à quel moment je posais les cartes « porteuses ».

Depuis, un moment, je grandis à nouveau. Comment l’expliquer ? J’ai moi-même tellement de mal à l’identifier, voire le comprendre.

Je ne sais ni les tenant, ni les aboutissant, les pourquoi et les comment, mais pourtant, je pressens puis  je sais que je  fais un grand pas en avant.

 

Depuis quelques temps, j’ai repris gout aux univers des autres en lisant, et même dévorant des romans avec boulimie, entrant à chaque page dans des histoires qui n’étaient pas les miennes et en éprouvant un délicieux dépaysement que j’avais oublié.

Et je n’ai  eu ni le loisir ni l’envie de solliciter mes mots, savourant le merveilleux vertige des mots des autres.

J’ai satisfait à mon envie de belles choses, bien écrites, captivantes, aventureuses, nébuleuses, mystérieuses, magiques, féeriques.

J’ai retrouvé le chemin des autres à travers leurs  mots écrits.

 

Ce feuillet est un parmi des dizaines d’autres qui ont parcouru mes jours et mes nuits depuis un jour de profonde détresse.

Je le partage, ce soir, sur ce blog, parce qu’il est,  malgré son manque de clarté, d’objectivité, de science, de vérités toutes faites, d’explications nettes et carrées, une fabuleuse bouffée d’air pur, un message plein d’optimiste, un pas vers la lumière.

Ce soir, derrière mon clavier et mon écran, seule dans la nuit, je me déclare, sans doute pas guérie, mais sereine, calme, acceptant de chasser ce qui, pour l’instant, ne sera pas réglé, acceptant qu’à une question ne corresponde  pas toujours une réponse, acceptant de ne pas être maitre de ce qui m’est extérieur.

 

Voilà, en quelques mots, mes états d’âme de ce soir. En les lisant, vous savez pourquoi je me suis fait peu présente ces derniers temps.

Ici, c’est mon petit chez moi, j’y viens uniquement, par plaisir et sans contrainte, parce que j’ai le désir profond  d’y coucher mes mots et de les partager, sans gloriole, ni prétention, juste pour vous offrir un p’tit bout de vie.


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Un Peu De Moi

  • : dépressive utopiste: isabelle
  • : une dépressive redécouvrant le monde semaine après semaine ...Une humaniste qui revit. écrire pour vivre, vivre pour écrire .
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  • isabelle Cassou
  • une depressive idéaliste qui veut croire en l'humain, qui n'acceptera jamais la communication à travers la violence, la guerre. j'ai la chance de vivre dans un pays où je suis libre de dire , d'écrire, le faire est un droit mais surtout un devoir
  • une depressive idéaliste qui veut croire en l'humain, qui n'acceptera jamais la communication à travers la violence, la guerre. j'ai la chance de vivre dans un pays où je suis libre de dire , d'écrire, le faire est un droit mais surtout un devoir

 

 

 

 

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Chatouillis méningés

 

 

 

 

 

  Je ne peux pas dire

qui je serai demain.

Chaque jour est neuf

et chaque jour je renais.
Paul Auster

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